17 août 2018

THOUGHTLESS TOME 1 - INDECISE, S.C. STEPHENS


«  Notre amitié s'était transformée en une passion qui, une fois allumée, avait brûlé sans quoi que ce soit puisse l'éteindre. »


Un romance qui réunit tous les clichés et stéréotypes possible. Un triangle amoureux qui n'y parait pas vraiment tant la fin du roman est évidente, et des personnages contradictoires et bien trop "indécis" pour le coup.















Depuis près de deux ans, Kiera vit une relation amoureuse paisible avec Denny, petit ami attentionné, tendre et dévoué. Une vie de couple parfaite s’annonce. Mais rien n’est jamais si simple en amour… Lorsque Denny obtient le job de ses rêves, Kiera le suit à l’autre bout du pays et poursuit ses études. Ils s’intallent alors en collocation avec Kellan, chanteur de rock et incorrigible tombeur. Kiera, serveuse dans le même bar que lui, est troublée par ses regards appuyés, au point que son gentil petit ami lui semble bien fade. Ce dernier, garçon studieux et courageux, ne manque pourtant pas de qualités. Quand Denny annonce qu’il doit partir deux mois pour son travail, c’est Kellan qui console Kiera. Une amitié qui aide la jeune femme à supporter la solitude. Mais en une nuit, tout va basculer et aucun des trois n’en sortira indemne. Les hésitations de Kiara que l’on suit tout au long du roman la porteront d’un homme à l’autre entre amour, amitié et passion.

Moi qui étais en froid avec la New Romance, je peux vous assurer que ce roman ne m’a pas du tout réconcilié avec ce genre. Il serait difficile de vous faire un avis clair et simple tant j’ai de choses à reprocher à ce roman. En lisant le synopsis, je me doutais bien que l’histoire ne serait pas complexe, on part littéralement sur une romance des plus banales avec (et attention, ne noyez pas si surpris) un bad boy. Et musicien! Vous savez, le stéréotypes même du mec provoquant, froid, sensuel. Mais bon, je laisse ce cher Kellan de côtés 2 minutes et je vous parle de l’histoire même.  

C’est long, l’histoire peine à démarrer. On ne se doute évidemment comment toute cette histoire va finir, le dénouement n’a aucune surprise pour le lecteur et pourtant on met un temps fou à en arriver aux fameux événements. Même si les faits étaient si prévisibles, on s’attend à ce que l’histoire démarre, qu’elle avance, progresse, pas que l’on soit spectateur du même train-train pendant tout le roman. Parce que je vous assure, si au bout de plusieurs centaines de pages vous n’avez pas saisi cette attirance entre Kiera et Kellan, c’est que vous avez loupé quelque chose.  

J’ai aussi remarqué que le style vestimentaire dans cette histoire a clairement de l’importance. Oui oui, vous n’êtes pas intéressé de savoir que la garde de robe de nos tourtereaux est fourni par IKKS ? Parce que au risque que vous l’oubliez, nous avons droit à une petite rappel toute les 20 pages. J’exagère surement, mais tout de même, les petits « il était vêtu d’un tee-shirt IKKS moulant, qui épousait parfaitement la forme de son torse » ou bien « il portait ce jean IKKS, son préféré de sa garde robe », c’est fatiguant. L’auteure fait une fixette dessus, à se demander si le roman est sponsorisé par la marque.  

Les personnages ne rattrapent pas le coup non plus. « Indécise » vous dites ? En effet, c’est clairement la thématique. Kiera une jeune femme qui est incapable de faire le moindre choix, et ce, jusqu’au derniers chapitres. Egoïste, fragile, j’ai rarement eu affaire à un personnage féminin aussi agaçant incompréhensible. Mais celui qui gagne haut la main le rôle du protagoniste le plus confus reste Kellan. Le bad boy, au regard de braise, nonchalant, qui finalement devient à fleur de peau, celle ci par contre je ne l’avais pas vu venir. Autant Kiera reste fidèle au personnage agaçant qu’on lui assigne dès le début du roman, autant Kellan semble avoir plusieurs personnalités.  

Alors bon, je ne suis pas contre les romances, ça m’arrive de temps en temps de dégoter une de ces petites lectures « sans prises de tête ». Mais ces derniers temps, je commence de plus en plus laisser à les laisser côtés pour une seule et bonne raison : les clichés! Un jeune musicien, un garçon dont toute les filles raffolent, dragueur, provocateur : stop. La jeune femme, tout innocente,  angélique et timide qui tombe sous le charme de ce dernier : stop. L’enfance difficile du protagoniste qui garde pour lui un douloureux passé, une histoire personnelle que personne ne peut comprendre : stop! Je ne veux pas généraliser mais il faut avouer qu’un grand nombre de romance reprend ce modèle. Je n’y trouve plus aucune intérêt et c’est triste de constater que certains ne vont pas au delà de ces clichés.  

Je pourrais certainement continuer un moment tant cette lecture m’a agacée mais je pense avoir expliqué l’essentiel. Je ne dis pas que cette histoire ne puisse pas plaire à certains lecteurs, certains recherchent probablement ce type de lecture et je ne les en blâme pas, au contraire. J’ai, pour ma part, eu beaucoup de mal à supporter les deux protagonistes et tous les clichés qui pèsent sur histoire. 

500 PAGES — AVRIL 2014 — HUGO ROMAN — COLLECTION NEW ROMANCE

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